Lorsqu’elles sont présentes à l’état naturel, les nanoparticules sont appelées particules ultra-fines.
Bien que leur diamètre soit d’environ un 5000e du diamètre d’un cheveu humain, la majorité des atomes qui les constituent étant en surface, elles présentent des surfaces d’échanges de plusieurs centaines de m2 par gramme de particules.
La réactivité de surface dépend de nombreux paramètres (forme, composition chimique, structure cristalline, charge de surface,…).
Elles sont présentes partout dans la nature et y ont un rôle important à jouer.
Les imogolites et les allophanes sont des aluminosilicates structurés à courte distance issus de l’altération des verres et des cendres volcaniques.
On les trouve principalement dans les sols volcaniques, les sols développés sur des basaltes, les spodosols et les sols forestiers bruns.
Ces nano-structures permettent, entre autre, la catalyse et le stockage du gaz.
De même que pour la matière organique, elles peuvent interagir avec les éléments trace métalliques (ETM) puisqu’elles ont ce rôle de transfert des métaux dans les andosols.
Les imogolites se présentent sous forme de tubes.
Les allophanes sont de forme sphériques.
Le souci se pose quand on entre le facteur humain dans l’équation.
Avec les débuts de l’industrialisation au XIXe siècle, l’homme n’a eu de cesse de rejeter des polluants dans la nature de toutes formes et de toutes natures (produits toxiques, métaux lourds,… et maintenant des nanoparticules manufacturées), y compris sous forme d’engrais (via les lisiers, fumiers et fientes, boues des stations d’épuration, le tout rejeté sous forme d’épandages dans les cultures).
L’homme engendre donc un nouveau cycle :
- Déchets
- (rejeté dans)
- Nature – sols, eau, air
- (qui les insère dans)
- Particules ultra-fines (nanoparticules naturelles)
- (qui les transmettent)
- Plantes
- (qui sont destinées à)
- Alimentation animale (puis humaine)
- Alimentation humaine
- (ce qui leur permet d’accéder)
- Corps humain
- (où elles agissent directement au coeur de nos cellules)
- Maladies et modification de notre A.D.N.
Les nanoparticules ne sont à la base que des particules. Il y en a des bonnes, des bonnes que l’homme rend négatives et d’autres qui sont néfastes par nature (qu’elles soient naturelles ou créées par l’homme).
Il nous revient donc de les distinguer afin de ne pas les diaboliser, et de protéger les seules choses que nous ne pourrons pas remplacer : la Terre et notre ADN.
VéroV
Sources :
- Clément Levard. Nanoparticules naturelles : imogolites et allophanes. Structure, mécanismes
de croissance et capacité de rétention des éléments traces métalliques. Analyse de données,
Statistiques et Probabilités [physics.data-an]. Université Paul Cézanne – Aix-Marseille I I I,
2008. Français. <tel-00368753v2 > - Thèse de doctorat de Armand Masion (ED251) – Sciences de l’environnement 2005
- Dossier Sagascience – Nanotechnologies et santé
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