Acide docosahexaénoïque et développement du nouveau-né

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L’acide docosahexaénoïque, plus connu sous le nom de DHA, est un acide gras polyinsaturé oméga 3.
Il est le constituant essentiel des membranes cellulaires et l’oméga 3 le plus présent dans le cerveau et la rétine. Il intervient dans tous les organes du corps humain (y compris le coeur et les vaisseaux sanguins).
Il est essentiel au bon développement du cerveau et des organes du nouveau-né.
L’ANSES en recommande aux femmes enceintes ou allaitantes une consommation quotidienne de 250 mg, sous forme essentiellement de poissons gras sauvages (même si on peut également en trouver dans les œufs sous certaines conditions d’alimentation des poules et les micro-algues).
Les poissons sauvages qui en contiennent sont :
– entre 900 et 1500 mg / 100 g :
le hareng, le saumon, la sardine et le maquereau,
– entre 250 et 500 mg / 100 g :
le lieu, le flétan, le thon, le bar, la truite,
– entre 100 et 200 mg / 100 g :
la truite sauvage,le crabe, l’églefin, la palourde, la coquille Saint Jacques, la crevette, le cabillaud, la moule.
Attention toutefois : les coquillages crus, le poisson cru (sushi, sashimi, tarama), les poissons fumés (saumon, truite), et les crustacés décortiqués vendus cuits sont interdits à la femme enceinte (risque de listériose).
De plus, les poissons sauvages peuvent présenter le risque de contenir des métaux lourds comme le mercure, l’arsenic, le PCB ou des pesticides qui s’accumulent dans les graisses des poissons (plus ce sont des gros poissons, plus le risque est grand).
La solution idéale semble donc, pour les femmes enceintes ou allaitantes, de consommer des petits poissons gras (harengs, sardines, maquereaux) ou des micro-algues telles la spiruline, la chlorelle et la schyzochitrium, dépourvues de substance toxique et d’allergène.
Lorsque l’enfant nait, l’allaitement permet de manière naturelle à la mère de lui donner du DHA afin de pourvoir aux besoins indispensables à son développement.
Il arrive parfois cependant que, pour des raisons médicales ou par choix, la mère ne puisse pas allaiter durant les premiers mois de la vie.
Elle n’a alors d’autre recours que de se tourner vers les laits dits maternisés.
Il en existe un vaste choix, d’origines non biologique et biologique.
Une équipe de 19 experts de 11 pays s’est penchée sur la question du DHA dans le lait maternisé. Selon leurs conclusions, , « le lait maternisé doit comporter du DHA au taux recommandé situé entre 0,2 % et 0,5 % des acides gras, et la quantité d’AA doit être au moins égale au taux de DHA ».
Le souci est que bien souvent le DHA ne figure pas sur les étiquettes de composition des produits. Dans ce cas, la seule solution est de se rapprocher du médecin ou du pharmacien qui doivent pouvoir donner les renseignements adéquats.
Sans DHA un lait maternisé d’origine biologique ne présente pas plus d’intérêt qu’un lait maternisé ne venant pas de l’agriculture biologique au vu des carences évidentes pour le nouveau-né.
Je me permets de vous rappeler que le lait maternel est le plus parfait qui soit pour un nouveau-né. En cas de prématurité ou de problème de santé lourd ne permettant pas d’allaiter l’enfant, l’hôpital doit pouvoir faire appel à une banque de lait maternel ou lactarium.

Prenez soin de vos enfants et portez-vous bien !

VéroV

Acide docosahexaénoïque et développement du nouveau-né

Mise en garde : Un avis médical est indispensable avant l’application d’un traitement naturel. Seul votre médecin connaît vos antécédents médicaux et les interactions que certaines plantes pourraient avoir avec votre traitement. De plus, je ne saurai être tenue responsable d’une mauvaise utilisation des plantes ou produits que j’aurais conseillés de manière générale.
Principales sources : wikipédia, la nutrition.fr, inpes.santepubliquefrance.fr (le guide nutrition de la grossesse)