« Le premier Noël du Monde
Conte de Noël
de A.C. Vauclaire
157 pages
Mon résumé
Après un rapide rappel historique sur l’ère néolithique, nous découvrons une famille homo-sapiens des plus classiques, la famille Cerf au grand complet, dans son habitat naturel.
Mais voilà, il semblerait que Lucifer, depuis les cieux, souhaite s’inviter sur Terre. Après une tentative ratée, l’ange Noël sera chargé par ses confrères d’offrir le premier cadeau au plus jeune des enfants de cette famille, afin de le divertir et lui faire plaisir.
Jaloux, Lucifer entame lui-même sa déchéance malgré les contre-indications du « Grand Patron », laissant derrière lui la porte ouverte et permettant à des créatures telles que les fées, les lutins, mais aussi d’autres démons plus sombres de le suivre.
Voici les débuts du mythe du Père Noël, de la dualité Dieu & Satan et bien d’autres légendes périgourdines.
Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de conte, un simple récit fantastique faisant travailler l’imagination sans romance, hormones et autres relations amoureuses. C’est frais ! Ca fait du bien de changer d’air !
Dans ce livre, les membres de la famille Cerf et même les Anges et Démons ont une psychologie simple, basique pour ne pas dire primaire. Cela nous laisse aussi simplement imaginer l’état d’esprit brut des hommes de la Préhistoire. Il n’en fallait pas plus !
N’oublions pas que la nature du texte, le Conte, doit être compris de tous et par les plus petits, afin d’en libérer une morale ou une légende qui perdurera dans le temps et c’est le cas ici.
J’ai adoré le contraste entre le monde terrestre préhistorique très réaliste, avec un travail de recherche remarquable de l’autrice sur les détails de la vie néolithique et le monde hiérarchique, bureaucrate et moderne du monde des Anges. La lecture entre ces deux mondes donne souvent le sourire aux lèvres.
Je ne m’attarderai pas sur les différents personnages pour ne pas trop en dévoiler mais on sent la recherche effectuée en amont pour donner vie à des démons légendaires dans un contexte réaliste, le tout avec beaucoup d’humour : j’ai adoré !
Le petit point noir sera pour ma part la cover plutôt amateur. Je suis une acheteuse compulsive et j’avoue que si je ne l’avais pas découvert par ce Service Presse, je ne me serais pas retournée dessus, au prix d’un roman broché. Peut-être qu’une couverture plus moderne apporterait une magie supplémentaire à ce joli récit.
En Conclusion
J’ai adoré la vision du Ciel plutôt moderne face à une chronologie préhistorique factuelle. Ce conte met en avant les prémices de Noël, mais aussi la naissance des démons et créatures imaginaires sur Terre et de la dualité Dieu et Satan, avec beaucoup d’humour, dans une écriture fluide. En passant, l’explication des cornes de Lucifer m’a fait mourir de rire ! C’est mon personnage préféré !
Le travail de recherche est remarquable et l’insertion dans le récit semble réaliste et donne une explication simple et vraisemblable de chaque légende effleurée.
Le livre est accessible aux enfants à partir de 12 ans, ma fille de 9 ans aurait pu le lire avec moi, si elle ne croyait pas encore au Père Noël et ses potes, les lutins farceurs (je ne veux pas me mettre dans des galères inutiles en répondant à ses questions supplémentaires !).
Née en 1968, l’auteur vit en Dordogne avec son chat dans un vieux verger. Anciennement thérapeute (naturopathe, sophrologue, maître enseignant Reiki), elle a choisi de se consacrer à l’accompagnement d’élèves en situation de handicap dans les écoles.
A.C. Vauclaire est auteur d’une trilogie de fantasy, Olivier et le Petit Peuple, ainsi que de contes de Noël régionaux. Elle a été publiée pour la première fois dans la revue Les Veillées des Chaumières en 2005. La petite Mousotte est le seul de ses romans à être paru sous son nom, Véronique Vauclaire.
Je te remercie de ta lecture et j’espère que cette chronique t’a plu.
Robin Williams
Alias
Le Père Noël
My Book Boy Friend… ou pas !
Bienveillant
Organisé
Déterminé
Altruiste
Juste
Bon ! Qu’on se le dise… je ne fantasme pas sur le Père Noël, en tous cas pas sur celui là, qui est plutôt du terroir, si tu vois ce que je veux dire… Vous savez ce qu’on dit : « les goûts et les couleurs… »
Néanmoins, il y a un côté touchant et authentique chez lui, me rappelant les films drôles de cet acteur que je regardais petite, sur écran cathodique ou VHF. »
Merci, Jennifer ! Et… j’aurais adoré que Robin Williams puisse incarner mon Père Noël à l’écran. C’est un acteur pour lequel j’ai une grande admiration et beaucoup d’affection cinéphile. 🙂
Une chronique toute en images pour Le Premier Noël du Monde signée @bookstagrajen 🙂
Bisous du coeur les zamis !
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