Le pouvoir des mots

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Il y a les mots qui tuent et les mots qui élèvent. Quand vous êtes un enfant, vous ne choisissez pas les mots que votre entourage (en général vos parents et vos grands-parents, votre institutrice) emploie pour s’adresser à vous et parler de vous (souvent devant vous). Ce qu’il faut retenir, c’est cette confiance aveugle que l’enfant dépose entre les mains des personnes qui s’occupent de lui, normalement avec amour et bienveillance. D’instinct, l’enfant va croire tout ce que son entourage dit et lui dit, tout… Y compris des mots jetés au petit bonheur la chance, en commentaire de fin de non recevoir, ne servant qu’à botter en touche pour éviter de s’engager sur des terrains non maîtrisés.

L’enfant hypersensible est forcément un enfant atypique. Plutôt introverti, plutôt à l’écoute, plutôt dans l’observation de ce qui l’entoure. Il a l’impression (ce n’est pas qu’une impression, mais il ne le sait pas) de voir, d’entendre, de percevoir et de comprendre des choses qui échappent à son entourage.

S’il trouve le courage de s’en ouvrir, il peut vite se trouver face à un mur des plus déstabilisateurs… Où « on » lui dit qu’il a rêvé, que n’importe quoi, que cela n’existe pas, qu’il va falloir grandir, que ce n’est pas beau de mentir,… Qu’il est vraiment idiot, voire carrément débile. L’enfant va recevoir tout cela force mille, l’hypersensibilité accentuant le tout et donnant alors aux mots des gens qu’il aime et en qui il a confiance le pouvoir de le détruire, lui, dans sa construction. Plus tard, ayant grandi, étant devenu lui-même adulte, quand il se trouvera face à lui-même, il ne sera en capacité que de voir son squelette fait de tous ces mots, de toutes ces cicatrices, de toutes ces bosses, de toutes ces hontes, un squelette non pas droit et solide mais une structure partant dans tous les sens, avachie, ratatinée sur elle-même. Il se verra empêtré dans ses manques d’amour, de confiance en lui et d’estime de lui. Ne lui restera plus qu’à se réparer (cela demande du courage, de la force et de la persévérance) et surtout à ne jamais oublier comment il a souffert enfant, pour ne pas reproduire, pour offrir à son enfant tous les mots qui élèvent.

Les mots qui font grandir, ce sont tous ces petits riens du tout qui valorisent (dire c’est bien et l’entendre, dire à son enfant qu’on est fier de lui, cela donne de la valeur, cela encourage aussi à faire mieux encore, à se sentir prêt à relever tous les défis), tous ces mots qui murmurent dans le creux de l’oreille et se faufilent jusque dans les plis du cœur, qu’il n’a rien inventé, que tout existe dans tant de dimensions qu’on ne peut les compter, qu’on les perçoit parfois, qu’il a un don précieux, une richesse, lui dire aussi que (même si on n’y connait vraiment rien, cela peut arriver) ce sont autant de belles capacités, qu’il faut les développer. Parce qu’aimer c’est encourager et pousser vers le haut. Pour qu’un jour, à son tour, quand il sera adulte et se regardera dans son miroir, il puisse y voir un être lumineux, droit, sûr de lui, et plein d’amour, tel que vous auriez pu et dû l’être vous aussi.

Les grands ne se rendent pas compte du pouvoir qu’ils ont sur les petits. Maintenant vous savez. Alors, que vous usiez des mots qui tuent ou des mots qui élèvent, choisissez en conscience. Si vous êtes ancrés dans votre cœur, dans votre bienveillance, ce seront des mots justes, des mots d’amour pour bien grandir.

Prenez soin de vous et de ceux qui vous sont chers !

En lumière du cœur,

VéroV

Mise en garde : Un avis médical est indispensable avant l’application d’un traitement naturel, d’autant plus en période de grossesse. Seul votre médecin connaît vos antécédents médicaux et les interactions que certaines plantes pourraient avoir avec votre traitement. Ces conseils sont d’ordre purement général et ne s’adaptent pas forcément à votre cas. De plus, je ne saurai être tenue responsable d’une mauvaise utilisation des plantes ou produits que j’aurais conseillés de manière générale.