Les nanoparticules sont présentes à l’état naturel dans l’air, l’eau, le sol, les sédiments où elles jouent un rôle important du fait de leur réactivité chimique. Elles échappent souvent à la détection mais sont en présence constante dans l’air, où elles varient selon la saison et la pollution, dans les sols et à certains endroits en conditions environnementales extrêmes.
Elles peuvent être créées également du fait de l’activité humaine (émissions polluantes) et peuvent être manufacturées.
En 2006, les nanoparticules manufacturées et leurs applications représentaient un budget mondial Recherche et développement de 8,1 milliards d’euros.
En 2015, le marché des nanoparticules s’élevait à 1000 milliards d’euros.
- Les nanoparticules naturelles
Cendres volcaniques (4 x 10 000 000 T/an)
Feux de forêts (variable)
Cosmos (40 000 T/an)
Microparticules végétales -pollens,…-
Poussières
Produits de l’érosion éolienne
Nano-minéraux -imogolites et allophanes- qui piègent les métaux lourds dans les déchets et les transfèrent vers la chaine alimentaire (via les plantes)
Sables désertiques
Nanoparticules produites par les réactions de photosynthèse
Nanoparticules présentes sous les pattes du gecko qui s’accroche à toute surface
- Emissions polluantes
Des nanoparticules de combustion sont libérées par l’activité humaine. « Les programmes de réduction des émissions de nanoparticules de combustion de biomasse ne concernent pas seulement les régions défavorisées comme l’Asie ou l’Afrique, mais aussi les pays développés qui tendent, pour de mauvaises raisons écologiques, à remplacer les combustibles fossiles par le bois… » – Le blog de doc Zaius
Fumées des moteurs diesel (10 000 000 T/an)
Fumées des barbecues
Fumées des cheminées (chauffage au bois)
Fumées de soudure
Fumées de cigarette
- Nanoparticules manufacturées
Elles entrent dans la composition de nombreux produits de notre quotidien.
E171 – dioxyde de titane
E550 et E551 – dioxyde de silicium
E174 – nanoparticules d’argent
E173 et E520 – sels d’aluminium
Fullerènes de carbone
- Nanoparticules naturelles en cours d’étude
Il existe des micro-organismes que l’on ne trouve qu’en conditions environnementales extrêmes en Antarctique ou dans les geysers du désert d’Atacama au Chili par exemple.
Pour produire des nanoparticules à moindre coût et en inonder le marché mondial, l’Antarctique a été transformé en laboratoire international… en toute discrétion.
Une centaine de microorganismes y ont déjà été découverts pour la production de masse de nanoparticules appelées boites quantiques.
Même si certains scientifiques se prennent pour les alchimistes du XXIème siècle, les nanoparticules sont reconnues comme une nouvelle famille de « polluants émergents » pour l’environnement et les milieux aquatiques. Quant à leur impact sur la santé humaine, leur petitesse leur permet une pénétration dans l’organisme par la voie pulmonaire (poumons, lymphe, sang, organisme entier), la voie nasale (cerveau, organisme entier), la voie cutanée (organisme entier), la voie digestive (côlon, organisme entier). Divers troubles leur sont déjà associés… Elles représentent le plus grand danger sanitaire du XXIème siècle.
VéroV
Sources :
- « L’Antarctique, un réservoir de nanoparticules naturelles » – Green et Vert – 13.03.2013
- « Nanoparticule » – Dossier sagascience – Nanotechnologies et santé
- « Vivre avec les nanoparticules naturelles » – Le blog de Doc Zaius – 30.11.2010
- « Climat : les éruptions volcaniques majeures ont un impact plus important que prévu » – Grégoire Brethomé – 12.10.2011
- « Nanoparticules, l’ingrédient qui s’est discrètement invité à notre table » – Angela Bolis – le monde.fr 31.12.2012
- Thèse de doctorat de Armand Masion (ED 251) – Sciences de l’environnement 2005
- Rapport final BRGM/RP 60850-FR Janvier 2012 – Etude réalisée dans le cadre des projets de Service public du BRGM 2011 – M. Blessing, JP Ghestem « Des nanoparticules dans les eaux »
Mise en garde : Un avis médical est indispensable avant l’application d’un traitement naturel. Seul votre médecin connait vos antécédents médicaux et les interactions que certaines plantes pourraient avoir avec votre traitement. De plus, je ne saurai être tenue responsable d’une mauvaise utilisation des plantes ou produits que j’aurais conseillés.
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