Pendant la grossesse, les risques liés à une hypothyroïdie sont importants et peuvent avoir des conséquences irréversibles tant pour la mère que pour l’enfant à naître.
Les complications possibles pour la mère
- Diabète gestationnel.
- Décollement trophoblastique et placentaire (risques multipliés par 3).
- Fausse couche.
- Hypertension artérielle.
- Pré-éclampsie.
- Hémorragie du post-partum.
Les complications possibles pour le fœtus et le nouveau-né
- Mort fœtale in utero.
- Risques de troubles du développement neuro-intellectuel (si TSH > 6 au premier trimestre de la grossesse).
- Risque d’hypotrophie.
- Risque de malformation cardio-vasculaire.
- Petit poids de naissance.
- Risque de syndrome de détresse respiratoire néonatale et d’admission en soins intensifs néonataux (multipliés par deux avec une TSH > 3,6).
Recommandations du corps médical
- Avoir une TSH inférieure à 2,5 au premier trimestre de la grossesse, et inférieure à 3 aux deuxième et troisième trimestres.
- Les patientes déjà supplémentées en L-Thyroxine doivent augmenter leurs doses journalières dès les premiers jours de la grossesse (voire dès leur souhait de conception) de 30 %. Les besoins en L-Thyroxine seront réévalués au fur et à mesure de la grossesse et pourront aller jusqu’à 50 % d’augmentation.
Recommandations de votre naturopathe
(Elles viennent en supplément des recommandations du corps médical et ne viennent en aucun cas les remplacer).
- Fuir résolument le sucre sous toutes ses formes (bonbons, alcools, biscuits, sucre blanc…), les excitants (alcool, café, thé, tabac), les graisses (surtout les graisses de friture), certaines noix (cacahuètes, noix de pécan, noix de macadamia, noisettes).
- Si la maladie est auto-immune, fuir également le gluten sous toutes ses formes.
- Supprimer également tous les aliments goitrogènes si ce n’est déjà fait (choux, radis, patate douce, soja…).
- Consommer des produits de la mer, des légumes crus, des fruits riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwis…) et des noix du brésil.
- Vous trouverez de l’iode dans les produits de la mer (poissons y compris), les algues, l’eau de cuisson du riz, les légumes verts feuillus et les légumineuses.
- Le zinc se trouve naturellement dans les graines de courge, les huîtres et le foie de veau.
- Le sélénium est présent dans les noix du Brésil, le thon et les moules.
- Eviter enfin le stress. Je sais que cela est facile à dire, plus compliqué à être (entre les inquiétudes liées à la maladie, celles liées à la grossesse et celles liées aux impacts éventuels de la maladie sur la grossesse et l’enfant à naître)… C’est pourtant essentiel, tant pour vous que pour votre enfant. Le stress étant un facteur d’inhibition de la production d’hormones. Donc on s’accorde des temps de détente et de relaxation, des soins Reiki (dès la fin du troisième mois de grossesse), des séances de sophrologie et de méditation, on se promène en pleine nature, on pratique des sports doux (marche, qi-gong, tai-chi, natation…).
Prenez soin de vous et portez-vous bien !
VéroV
Mise en garde : Un avis médical est indispensable avant l’application d’un traitement naturel, d’autant plus en période de grossesse. Seul votre médecin connaît vos antécédents médicaux et les interactions que certaines plantes ou supplémentations naturelles pourraient avoir avec votre traitement. De plus, je ne saurai être tenue responsable d’une mauvaise utilisation des plantes ou produits que j’aurais conseillés.
Sources :
http://thesesante.ups-tlse.fr/409/1/2014TOU31511.pdf
http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_03.HTM#Avant
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