Olivier et le Petit Peuple – tome 1, paru le 25 mars 2019, chez Le lys Bleu Editions
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Suite à un accident de la route, Olivier vit avec ses grands-parents. En vacances dans les Vosges, Olivier bascule dans un univers fantastique, celui du Petit Peuple. Le prince des elfes a usé d’un peu de sa magie pour le faire venir à leur secours. Ce qu’Olivier ignore encore, c’est qu’en sauvant Le Petit Peuple il sauve notre monde et que ses aventures ne font que commencer. Saura-t-il déjouer le Mal et rompre tous les sortilèges ? De Lerweinatz à La Rochelle, un voyage presque initiatique dans l’espace et le temps où les légendes des temps anciens trouvent leur réalité.
A mi-chemin entre Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter, bienvenue parmi le Petit Peuple.
Extrait du livre :
« Chapitre 6
Olivier et Maxime allaient de concert sur un sentier encadré de haies d’aubépins fleuries dans lesquelles dansaient des lianes de chèvrefeuille odorantes. Curieux de voir où le petit être dirigeait ses pas, il le suivait sans piper mot, l’écoutant marmonner, le regardant sautiller joyeusement. Il faut bien dire que, si Maxime parlait bas, il avait l’air très content de lui. Ce sauvetage lui faisait visiblement plaisir.
Ils parvinrent enfin à l’orée du bois, au seuil d’une clairière où trônait une hutte de rondins et de branchages, œuvre malhabile recouverte d’un toit de paille sèche. Des églantiers aux pétales nacrés s’étaient insérés tout naturellement dans les parois. Dans la lumière incertaine du matin où des bancs d’un brouillard léger finissaient de se dissiper ici, l’ensemble était bien joli.
– Clément ! Clément ! Tu as enfin de la visite !
Il était plus qu’évident que Maxime jubilait. Il savait faire plaisir, tout en ayant le sentiment de faire une bonne farce…
– Que t’arrive-t-il Maxime pour crier ainsi à tous les échos de si bon matin ?
Un garçon d’environ seize ans, blond comme les chaumes en été se tenait à présent sur le pas de la porte. Son regard incertain glissait de Maxime à Olivier, comme s’il cherchait à comprendre ce qu’il voyait.
Quand il réalisa ce qui c’était produit, il ouvrit les bras à Olivier, tout en remerciant Maxime.
– Il s’appelle Olivier. Je l’ai trouvé dans le Bois des Saisons. Il paraissait perdu, tout comme toi il y a quelques années déjà.
Clément hocha la tête lentement.
– Viens avec moi, Olivier, je vais tenter de t’expliquer ce qui t’est arrivé. Tant que tu n’auras pas pris de décision quant à ton installation, tu peux rester chez moi. Evidemment, cela n’est pas grand, mais en se serrant un peu… Quant à toi, Maxime, tu peux rester avec nous. Je dois te donner des nouvelles du Petit Peuple.
Olivier, aidé de Maxime, raconta ce qui lui était arrivé, par où il était passé, comment il avait rencontré le lutin. Clément n’en revenait pas !
Pour une surprise, elle était de taille. Aucun passage n’était censé exister là. Visiblement des forces étaient à l’œuvre. Dans l’immédiat, il ignorait lesquelles. Mieux valait donc mettre dès à présent Olivier en sécurité. On s’expliquerait en route.
Il résuma brièvement à Olivier comment il avait atterri, il y a quelques années de cela, dans cet univers parallèle par un soir d’hiver.
Il faisait de la luge dans le champ situé derrière la maison qu’Olivier et ses grands-parents avait loué pour l’été et qui, ironie de la situation, se trouvait être également sa demeure de villégiature à l’époque. Après une chute dans la neige, il s’était rendu compte qu’un passage s’ouvrait dans la butte. Il pensait alors qu’il s’agissait de l’un des souterrains permettant l’évacuation du château en cas de siège. Pris de curiosité, il s’était aventuré à l’intérieur. Il n’avait pu faire que deux ou trois mètres à quatre pattes dans l’étroit boyau avant de se retrouver parmi le Petit Peuple. Lui aussi avait franchi une barrière de brouillard. Jamais jusqu’à présent il n’avait pu trouver un passage lui permettant la traversée dans l’autre sens.
Les lutins, les sotrées, les fées, les elfes, et même les forces du mal, parvenaient sans peine à aller dans le monde des hommes où ils évitaient autant que possible de se faire remarquer, œuvrant dans l’ombre en quelque sorte, mais ils disposaient d’une magie que Clément ne possédait pas. Bref, jusqu’à présent, il comptait les tentatives d’évasion comme autant d’échecs, mais il ne désespérait pas de parvenir à trouver un jour le chemin de la liberté. Si la vie était douce ici, les siens lui manquaient parfois terriblement et sa solitude lui pesait alors.
S’adressant à Maxime cette fois, il enchaîna en expliquant que les nouvelles n’étaient pas bonnes du tout. Tout s’était précipité au Château de Lerweinatz. Les forces obscures avaient édifié un camp renforcé de hauts miradors et de sortilèges puissants tout autour de leur domaine avant de déclarer la guerre aux autres peuples.
Il y avait déjà deux lunes qu’elles sillonnaient la contrée, anéantissant tout sur leur passage et enlevant les habitants. Jusqu’à présent, elles leur avaient fait construire sous le fouet et la torture les bâtiments où ils étaient sensés vivre dans le camp. Nul ne savait encore ce qu’elles en attendaient. Les fées, les lutins et les sotrées étaient des proies faciles. Les elfes, rompus aux arts de la guerre seraient plus difficiles à vaincre. Mais seuls, que pourraient-ils faire ?
Il était temps pour eux d’aller à la Pierre aux Fées, où une réunion secrète devait de se tenir, et de se mettre à la disposition du Bien. En effet, si l’équilibre des forces était rompu ici, cela ne resterait pas sans répercussion sur le monde des humains. Il était donc de leur devoir de faire leur possible pour que cela n’arrive pas. Qui plus est, ils seraient davantage en sécurité parmi les elfes qu’en demeurant seuls dans cette clairière dont chacun ici connaissait l’emplacement.
Ils passèrent quelques ruisseaux et parvinrent à une zone marécageuse couverte de roseaux, soucis des marais, nénuphars et renoncules de toutes sortes. Sur les berges, des saules inclinaient leurs branches aux dessus des eaux calmes avec déférence.
Aucun passage apparent ne semblait mener à l’île au milieu de laquelle devaient déjà se trouver les autres. Maxime sortit de sa tunique un petit sifflet d’argent ciselé. Il souffla dedans et émit des notes modulées et cristallines.
Instantanément, ils virent qu’une barque étroite quittait l’île et venait dans leur direction. A bord, deux lutins étaient assis qui les regardaient avec intérêt.
– Pourquoi nous as-tu amené les enfants des humains, Maxime ? Leur place n’est pas au conseil. Le prince ne sera pas content.
– Mes frères, dans la mesure où ils sont prisonniers parmi nous et où ils courent les mêmes dangers que nous, je ne vois pas pourquoi nous devrions leur en interdire l’accès. Ils sont prêts à se battre avec nous s’il le faut.
– Très bien. Montez et dépêchez-vous un peu. Cela va bientôt commencer. »
Belle lecture à vous, que l’aventure soit au rendez-vous !
VéroV
Willghost
Un livre plein de magie et de rencontres insolites.
A dévorer !
Véronique Vauclaire
Merciiii 🙂 Je suis ravie de votre gourmandise 😉
BELLOUMEAU
Bonjour ! J’ai aimer cet ouvrage , merci de nous faire nous évader parmi ce monde imaginaire ! A quand la suite ???
Véronique Vauclaire
Bonjour 🙂
Je suis ravie de vous avoir fait voyager dans mon imaginaire.
La suite est écrite… (J’ai un peu d’avance sur vous… Je suis dans le tome 3 !!)
En fait, je suis à la recherche d’un éditeur plus sérieux que le premier pour pouvoir vous la proposer 🙂
A très vite j’espère 😉
LaFée Bleue
Tout au début, on est un peu dérouté par le mélange….découvertes touristiques et histoire, et puis petit à petit on rentre avec les personnages, dans l’ aventure. Finalement tout s’imbrique bien…Donc j’ ai beaucoup aimé et je le conseille sans hésiter à mes Ami(e)s ayant des Enfants de 9 ans à 15 ans…et aussi pour les Parents pour se détendre…
Véronique Vauclaire
Merci de ce gentil retour 🙂
Véronique Vauclaire
de Savanah H. (par email)
« Votre Tome 1 de Oliver et le petit peuple est vraiment super bien. J’adore et j’aimerais trop avoir le Tome 2. Vous êtes super comme écrivain. Voilà, merci pour ce beau cadeau. »
Véronique Vauclaire
Merci Savanah 🙂