Nanoparticules : le scandale sanitaire du XXIème siècle

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 philippe sitbon

VéroV : Bonjour, Monsieur Sitbon. Je vous remercie de m’accorder de votre temps pour répondre à mes questions.

Philippe Sitbon : Bonjour, Madame.

VéroV : Vous êtes le directeur de la publication du site NanoSanté . Comment le mouvement a-t-il été initié  ?

Philippe Sitbon : J’ai toujours été hypersensible au sujet de l’alimentation et passionné de physique quantique. Les débuts de Nanosanté remontent à un an maintenant. Le site internet a été lancé quant à lui  il y a un mois.

VéroV : On parle beaucoup des nanoparticules. Aux yeux du grand public, cela reste encore toutefois très abstrait. Pouvez-vous m’en dire davantage ?

Philippe Sitbon : Ce sont des petites particules, des objets dont la taille varie du nanomètre au micromètre. Elles sont faites par l’homme à partir d’or, d’argent, de titane, de carbone, de plomb, de zinc…Il faut savoir que les particules ne réagissent pas de la même manière à l’échelle nanométrique qu’a notre échelle et cette propriété leur donne un pouvoir magique : celui de modifier les propriétés de la matière. Et c’est justement leur taille qui pose problème car elles sont tellement petites qu’elles traversent toutes les barrières naturelles du corps humain et vont directement au coeur de nos cellules où elles s’agglutinent jusqu’à créer, par exemple, un amas de titane.

VéroV : Où trouve-t-on des nanoparticules ?

Philippe Sitbon : Il y en a partout, dans tous les produits phares que l’on nous vend à grand renfort publicitaire et que nous utilisons en toute confiance : dans l’agro-alimentaire (bonbons dont on recouvre le chocolat de nanoparticules de titane afin d’en garantir les couleurs flashys), le pot des voitures, les pneus, les peintures extérieures des immeubles (qui ne retiennent pas les saletés dues à la pollution… mais il est prouvé qu’avec la pluie les nanoparticules contenues dans la peinture s’en vont on ne sait où), le textile (des slips qu’on peut changer moins souvent, des tee shirts pour le sport qui ne retiennent pas la transpiration), les produits de santé (crèmes solaires qui ne laissent aucune trace sur la peau…), le matériel électronique, les médicaments et la liste s’allonge de jour en jour.

VéroV : Un étiquetage est-il obligatoire à l’heure actuelle en France ?

Philippe Sitbon : Non, aucun étiquetage n’est obligatoire à l’heure actuelle, ni en France, ni ailleurs, sauf en ce qui concerne le E171 qui est considéré comme un colorant alimentaire (en fait, il s’agit de dioxyde de titane).

VéroV : Mais alors, comment est-il possible de s’en prémunir ?

Philippe Sitbon : Pour ce qui est de celles présentes dans l’alimentation, on peut déjà éviter tous les produits transformés, ou pour le moins ceux contenant du E171. Pour le reste, c’est plus compliqué étant donné qu’elles ne figurent pas sur les étiquettes des produits. De plus, avec la Directive du 13 avril 2016, le Parlement européen a entériné le principe de l’inviolabilité du « secret des affaires » et l’Arrêté du 6 août 2012 attribue d’office un caractère confidentiel à l’identité de la substance déclarée à l’état nanoparticulaire. Cela signifie que si nous attaquons une entreprise parce qu’elle a mis des nanoparticules dans un produit, l’entreprise peut se retourner contre nous pour divulgation de la composition de ses produits.

VéroV : Y a-t-il des maladies reconnues, attribuées aux nanoparticules ? Avons-nous une idée du nombre de personnes touchées en France ?

Philippe Sitbon : Rien n’est reconnu pour l’instant. NanoSanté est en train de constituer une bibliothèque d’études toxicologiques qui sera mise à disposition dans les documents de notre site. Ce sont des maladies improbables, qui ne devraient pas exister, rares pour le moment… des maladies créées par l’homme. Si nous ne faisons rien, entre 2050 et 2070, nous serons confrontés à une catastrophe sanitaire dont l’ampleur dépassera celle de Tchernobyl. Nous n’avons pour l’instant aucune idée du nombre de victimes.

VéroV : J’ai lu sur le site internet Nanosanté que les nanoparticules peuvent endommager l’A.D.N. Est-ce à dire que non seulement les nanoparticules nous mettent en danger, mais qu’en modifiant l’A.D.N. humain, elles mettent en danger le devenir de l’humanité ?

Philippe Sitbon : Depuis que l’homme existe, il essaye de progresser et il n’est pas question d’arrêter. L’idée serait plutôt de progresser de manière plus responsable et par exemple utiliser des produits à risques uniquement en cas de besoin. Pour reprendre votre exemple du slip, il est magique car recouvert de nanoparticules d’argent dont on connaît le pouvoir pénétrant… en cas d’humidité. Ne serait-il pas plus simple de le laver ? Mais pour cela, il faudrait que l’on connaisse les produits qui en contiennent, il est donc impératif d’adopter un système d’étiquetage.

VéroV : Que font les pouvoirs publics pour protéger la population ?

Philippe Sitbon : Ils ne font rien pour protéger la population. Il faut comprendre que les enjeux financiers sont colossaux. Il y en a partout, dans tous les produits de notre quotidien. Les lobbies disent qu’il n’y a pas de danger puisque cela n’a jamais tué personne. Des milliers d’entreprises réfléchissent aux moyens de les utiliser. L’état français a versé 1 milliard d’euros en 2015 pour développer des produits contenant des nanoparticules. Il faut savoir que la France est le 5ème producteur mondial de nanoparticules manufacturées. Jusqu’aux nouvelles inventions du domaine médical (y compris les médicaments) qui se font avec les nanoparticules. La médecine a la preuve par la science qu’elles pénètrent les barrières humaines et vont se nicher au coeur des cellules, que ce qui peut être un espoir représente aussi un danger. Ils le savent et le disent, c’est leur argument principal quand ils parlent des espoirs que cela représente.

VéroV : Que pouvons-nous faire alors, chacun à notre niveau ?

Philippe Sitbon : Il faut que nous nous mobilisions, que nous agissions ensemble. Pour commencer, nous pouvons déjà signer la pétition mise en ligne sur le site mesopinions.com (5.000 signatures en 24 h) afin de demander une loi qui impose aux industriels un étiquetage clair des produits qui contiennent des nanoparticules. De cette manière au moins, nous achèterons en parfaite connaissance de cause, et pourrons choisir d’utiliser ou pas ces produits, de manière régulière ou simplement pour se faire plaisir.

VéroV : Monsieur Sitbon, je vous remercie d’avoir accepté de répondre à mes questions. Je vous souhaite une belle journée.

Philippe Sitbon  : Merci à vous. Bonne journée.

 

Propos recueillis par téléphone le 24 avril 2016.

 

VéroV

 

Coordonnées du site Nanosanté

http://nanosante.net/

Pétition pour demander l’étiquetage des produits contenant des nanoparticules

Nous demandons une loi qui impose aux industriels un étiquetage clair des produits qui contiennent des nanoparticules. Pour que cette loi soit votée, nous devons nous mobiliser et signer la pétition

http://www.mesopinions.com/petition/sante/nanoparticules-etiquetage-produits/19237

 

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